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Musée d'Art et d'Archéologie du Périgord (Périgueux)

 Hache (c) MAAP

© Musée d'Art et d'Archéologie du Périgord

 


Hache cérémonielle

KANAK
Nouvelle-Calédonie

Bois, serpentine, fibres et cordonnets de poils de roussette
H. 52, diam. 20 cm
Legs Féaux, 1934
Inv. n° F.653

Collectée par le R.P. J. Vidil missionnaire à Pouébo de 1887 à 1890, donnée à E. Letelié, adjudant d'infanterie de Marine en Nouvelle-Calédonie de 1882 à 1891.

Ces objets improprement appelés hache ostensoir en raison de leur ressemblance avec l'accessoire religieux, sont en fait nommés casse-tête en pierre ou casse-tête vert.

La lame finement polie est tranchante sur toute sa périphérie. Elle est percée de deux trous pour fixer, par une ligature végétale, le manche en bois sculpté d'un visage humain. Sa base repose sur une demi noix de coco. Un tapa maintenu par des cordons en fibre de coco et poils de roussette enveloppe le tout. Les coquillages enfilés sur les cordons indiquaient selon M. Leenhardt le nombre de clans de la fratrie du propriétaire de la hache.

Ses fonctions étaient plus rituelles et symboliques que techniques. Des récits rapportent qu'elles servaient à couper la tête du défunt lors de cérémonies mortuaires. En offrande à l'esprit de la hache, on tranchait d'abord certains de ses doigts, symboles d'adresse guerrière. Les faiseurs de pluie en frappaient symboliquement le soleil. Objet de parade brandi par les chefs, il faisait la fierté du groupe qui le possédait et constituait un don prestigieux lors des échanges entre chefferies.
 

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